Le char de combat russe Armata ne fait encore que «ses premiers pas», mais l'intérêt pour l'engin est d'ores et déjà énorme dans le monde. Les médias lui consacrent régulièrement des articles, cherchant à analyser ses avantages et à trouver ses problèmes. La revue américaine The National Interest évoque cinq pays prêts à acheter le véhicule: l'Inde, l'Égypte, la Chine, l'Algérie et les Émirats arabes unis.
L'Inde examinerait l'éventualité d'achat 1.770 nouveaux chars pour remplacer ses vieux T-72. Pour ce pays, le char russe pourrait rivaliser avec les blindés coréen, K2 Black Panther, et ukrainien, T-84 Oplot. Pour ce qui est de la plupart des chars occidentaux, ils sont, selon la revue, trop lourds pour le terrain indien. À l'heure actuelle, les unités blindées des forces terrestres indiennes sont équipées principalement de matériels de fabrication soviétique et russe, notamment de chars T-72 et T-90.
L'Algérie entretient depuis longtemps des relations de partenariat avec la Russie dans ce domaine et exploite entre autres des chars T-90 et des avions Su-30MKA. La Russie ayant déclaré d'ores et déjà son intention d'exporter en Algérie des avions PAK FA (Su-57), elle ne refusera sans doute pas au pays l'Armata, estime la revue.
En ce qui concerne l'Égypte, elle a abandonné l'utilisation de matériels occidentaux, comme le char Abrams, au profit d'équipements russes et a récemment décidé, d'après The National Interest, d'acheter notamment des T-90 et des MiG-35 russes.
Le T-14 Armata est construit sur une plateforme universelle lourde de nouvelle génération qui permet notamment de fabriquer des chars, des véhicules de combat d'infanterie, des véhicules du génie et des véhicules blindés de transport de troupes.
La première génération du char de combat T-14 Armata a été présentée au public pour la première fois en 2015, lors du défilé militaire du 9 mai à Moscou.