Intervenant lors du premier Symposium algérien sur les Assurances et la Finance islamiques (SAAFI 2018), Mohamed Lahbib Koubi, directeur du Crédit et de la Régulation bancaire à la Banque d'Algérie, a annoncé que dans le pays, 31% de la masse monétaire, soit 4.500 milliards de dinars (33,4 milliards d'euros), se trouvaient en dehors du circuit bancaire et a qualifié cette part de «très élevée».
Il a signalé qu'il fallait «drainer ces ressources vers les banques pour mieux financer l'activité économique, notamment en matière d'investissement».
«Le secteur économique informel représente une part non négligeable de l'économie nationale, et une bonne partie des transactions se fait sans facture et en argent comptant. Ce qui représente un préjudice fiscal considérable et un danger pour les finances nationales» a déclaré M. Lahbib Koubi cité par Observ'Algérie.
L'État propose de les introduire dans le circuit bancaire en ne payant qu'un droit minime de 7% de la somme déposée en banque et garantit l'absence de toute poursuite judiciaire ou fiscale à l'encontre des propriétaires des sommes déposées.