Gisement iranien de South Pars: le chinois CNPC récupère officiellement les parts de Total

© AFP 2024 PHILIPPE HUGUENTotal
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Le chinois CNPC a officiellement remplacé Total dans le gisement gazier iranien de South Pars 11, a déclaré le ministre iranien du Pétrole. Le géant énergétique français avait annoncé son intention de se retirer du pays pour ne pas subir les sanctions américaines.

«La compagnie nationale chinoise CNPC a repris les parts détenues par le français Total dans le gisement gazier iranien de South Pars», a indiqué à l'agence de presse ICANA Bijan Namdar Zangeneh, le ministre iranien du Pétrole.

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Total avait fait savoir qu'il se retirerait de ce projet de plusieurs milliards de dollars s'il n'obtenait pas une dérogation aux sanctions américaines.

«La China National Petroleum Corp (CNPC) a remplacé le français Total avec une participation de 80,1% dans la phase 11 de South Pars», a précisé Mohammad Mostafavi, directeur des investissements de la compagnie pétrolière iranienne Nioc, cité par Irna.

Le 8 mai dernier, le Président américain, Donald Trump, a annoncé que son pays se retirait de l'accord signé en 2015 entre des grandes puissances et l'Iran, qui avait alors accepté de brider son programme nucléaire en échange de la levée d'une partie des sanctions internationales.

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Les États-Unis ont alors décidé de rétablir leurs sanctions visant l'Iran ainsi que les entreprises ayant des liens avec Téhéran. Ces dernières ont eu jusqu'au 4 novembre 2018 pour se retirer de la République islamique si elles ne voulaient pas être soumises aux mesures américaines.

Le 6 août, le Président Trump a signé un décret réinstaurant un certain nombre de sanctions à l'encontre de l'Iran, en affirmant chercher à imposer une «pression économique maximale» sur la République islamique. Sur sa page Twitter, l'actuel résident de la Maison-Blanche a promis que toute personne faisant affaire avec l'Iran «ne le ferait pas avec les États-Unis».

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