Les troupes américaines déployées à la frontière avec le Mexique ont reçu le feu vert du Président Trump pour utiliser la force létale si c’est nécessaire pour contrôler les migrants violents qui feraient partie de la caravane des migrants d’Amérique centrale, a déclaré jeudi le Président Donald Trump devant des journalistes.
«J’espère qu’ils ne devront pas le faire. Je n’ai pas le choix parce qu’ils ont affaire à des gens très dangereux […]. Beaucoup d'entre eux sont des criminels», a indiqué M.Trump.
Il a de nouveau promis de fermer la frontière entre les deux pays au cas où les autorités américaines auraient l’impression de perdre le contrôle de la situation.
«Vous avez vu ce qui se passe à Tijuana, ils commencent à se battre à mains nues dans les rues», a-t-il noté.
Le 19 novembre, le juge fédéral de San Francisco Jon Tigar avait temporairement bloqué le décret de M.Trump refusant la possibilité de demander l’asile aux personnes entrant illégalement sur le territoire des États-Unis.
Près de 7.000 migrants du Honduras, du Salvador et du Guatemala se trouvent dans l'État mexicain de Basse-Californie, près de la frontière américaine, dans l’espoir d’obtenir l'asile aux États-Unis ou au Mexique. Donald Trump a déclaré que les États-Unis «ne résisteraient pas à une telle invasion» et a envoyé 15.000 soldats pour contenir le flux de migrants.