«La période pré-électorale a été marquée par une campagne de désinformation, de pressions et de mensonges. Malheureusement, elle a été lancée par les États-Unis contre le candidat de la Russie», a-t-elle déclaré lors de la séance hebdomadaire d'information.
«Washington a même renoncé à ses principes de non-communication de ses préférences concernant les candidats à un poste d'une organisation internationale, a déployé ses moyens diplomatiques pour s'opposer ouvertement à l'élection du candidat russe», a affirmé Mme Zakharova.
Moscou considère que ces actions sont inadmissibles et nuisent à la réputation et l'autorité d'Interpol, a ajouté la porte-parole de la diplomatie russe.
L'élection du président d'Interpol a eu lieu mercredi à Dubaï. Les délégués de cette organisation ont élu le Sud-Coréen Kim Jong-yang. Le candidat russe, vice-président de l'organisation, le général Alexandre Prokoptchouk, était considéré comme le favori du scrutin par les médias.
En réponse, le ministère russe de l'Intérieur a dénoncé mardi une «politisation inadmissible» d'Interpol face à la levée de boucliers suscitée par des informations indiquant qu'un général russe était favori pour présider une organisation internationale. Le Kremlin, de son côté, a pointé du doigt l'ingérence des sénateurs américains dans les affaires internes d'Interpol.