«Nous avons certains projets conjoints avec la Russie. D'abord, c'est l'ISS. Ensuite, ce sont la coopération sur les programmes lunaires Luna 25 et Luna 27 et la mission d'exploration de Mars ExoMars. Nous examinons la possibilité de conclure des accords sur la réalisation d'autres projets à l'avenir», a souligné M.Wörner.
Il a également confirmé que la Russie avait présenté à l'ESA toutes les données nécessaires sur l'incident avec l'apparition du trou dans le vaisseau spatial Soyouz MS-09 amarré à la Station spatiale internationale (ISS), qui avait eu lieu en août.
«Nous avons eu une discussion ouverte, claire et exacte avec Roscosmos sur ce programme et je suis convaincu que dès qu'une nouvelle information apparaîtra, elle nous sera communiquée», a déclaré le PDG de l'ESA.
«La décision sera prise à la fin de l'année prochaine, ou début 2020 par le conseil ministériel de l'ESA, par les 22 pays-membres de l'agence. Moi-même, ainsi que le chef de notre direction de la recherche spatiale pour les moyens humains et automatiques, sommes en faveur d'une extension du fonctionnement de l'ISS», a affirmé M.Wörner.
«Actuellement, un autre astronaute européen, Alexander Gerst, est sur la station. Il exerce les fonctions de commandant de l'ISS. Nous attendons avec impatience son retour le 20 décembre. Le lancement de Luca Parmitano est planifié pour le 24 juillet 2019. Mais son vol pourrait être reporté à une date antérieure», a expliqué Johann-Dietrich Wörner.
Auparavant, la partie russe avait proposé à l'ESA de transporter conjointement de la terre du satellite de Mars Phobos dans le cadre du projet Boomerang et d'effectuer des opérations similaires sous l'égide de l'initiative Luna 28.