«Nous avons obtenu plus que l'on ne pensait. Il s'agit de volumes assez importants, mais pas vraiment ce que sous entendait l'amnistie», a déclaré Bengt Groenlund, commissaire de police et chef du dispositif.
Selon lui, l'objectif de l'amnistie, déclarée pour une période du 15 octobre 2018 au 11 janvier 2019, est de réduire le volume de substances explosives dans le pays ainsi que le nombre de grenades en provenance de l'ex-Yougoslavie. Il est vrai que le nombre de ces dernières est réduit.
Chaque fois qu'il y une information sur la présence illégale de substances explosives, la police envoie une patrouille qui la vérifie. Au besoin, des experts en explosifs sont convoqués. La police a déjà mené 401 opérations de ce genre qui ont permis de découvrir 314 cas de détention illicite de poudre, de mélanges incendiaires et d'explosifs.
La Suède a en outre par le passé déclaré quatre fois une amnistie sur les armes à feu, en 1993,2007, 2013 et 2018.