Gigi Hadid a fait tourner les têtes en mars 2017 lorsqu'elle a été choisie pour faire la couverture de la première édition de Vogue Arabia. Cependant, tout le monde n'est pas été satisfait de sa tenue, loin s'en faut.
Certains internautes ont accusé le mannequin de maltraiter le hijab, un voile musulman, et de le réduire à un «simple accessoire». D'autres lui a reproché un détournement culturel, compte-tenu du fait que sa mère était néerlandaise.
«Porter un hijab semble être un choix étrange, si elle n'est pas musulmane pratiquante», a fait remarquer une internaute. «Il me semble qu'apparaître sur la couverture sans hijab aurait été mieux pour passer un message. Toutes les femmes arabes ne couvrent pas leurs cheveux.»
1 ur not muslim stop using the hijab for "art"
— frank ocean's wife (@yagirlbushra) 1. März 2017
2 stop using the title "half palestinian" for ur benefit when u dont even fight for ur people https://t.co/BKY5RL0RcI
D'autres enfin ont offert un soutien inconditionnel au mannequin et ont réfuté toutes les accusations d'appropriation culturelle, soulignant que les mannequins doivent porter ce qui prévu pour les poses et non pas les vêtements de leur choix. «Elle peut porter ce qu'elle veut, comme moi. Si les gens sont offensés, c'est leur problème», a relevé une internaute.
Ces commentaires ne sont pas passés inaperçus par Mme Hadid, loin de là. «Après que j'ai posé en hijab pour la couverture de Vogue Arabia, il s'est avéré que je n'étais pas assez "arabe" pour certains, même si je suis à moitié palestinienne du côté paternel», a confié le mannequin aux journalistes lors de la manifestation #BeMoreHuman qui s'est tenue récemment à Sydney, en Australie. «Je suis autant palestinienne que néerlandaise. Même si j'ai des cheveux blonds, je me tiens aux valeurs de mes ancêtres et je les respecte.»