Mark David Chapman, qui a tué John Lennon en 1980, a fait part de ses remords aux membres de la Commission nationale des libérations conditionnelles lors de la 10e audience, tenue en août dernier à l'établissement pénitentiaire de Wende et dont la transcription a été rendue publique le 15 novembre, relate le journal The Guardian.
«Il y a trente ans, je ne pouvais pas dire que je ressentais de la honte et je sais ce que c'est maintenant», a confié Chapman.
Juste comme lors des précédentes audiences de libération conditionnelle, Chapman a expliqué en détail le déroulement de la fusillade et a tenu à exprimer ses regrets pour son acte «insensé».
Chapman a affirmé qu'il cherchait alors à améliorer sa notoriété et qu'il ne ressentait aucune animosité pour Lennon, même s'il avait chargé son arme avec des balles à pointe creuse, plus meurtrières que des munitions ordinaires.
«J'ai opté pour ces balles pour qu'il soit mort à coup sûr. (…) Je ne voulais pas qu'il souffre», a-t-il souligné.
La Commission nationale n'a toutefois pas libéré Chapman et a expliqué que sa libération contribuerait non seulement à «atténuer la gravité de son crime», mais aussi à compromettre la sécurité publique, car une personne pourrait tenter de lui nuire par colère, par vengeance ou pour gagner de la notoriété.