Au moins 13 pays seraient intéressés par les S-400 russes malgré le risque de sanctions US

© Sputnik . Alexey Danichev / Accéder à la base multimédiaS-400
S-400 - Sputnik Afrique
S'abonner
Parmi les pays qui lorgnent sur les systèmes de défense antiaérienne russes S-400 figurent l’Arabie saoudite, le Qatar, l’Algérie et le Maroc, selon CNBC.

Au moins 13 pays se sont montrés intéressés par l'achat de systèmes de missiles russes S-400 au risque de s'attirer les sanctions américaines, rapporte mercredi la chaîne CNBC. La loi américaine CAATSA (Counter America's Adversaries Through Sanctions Act, en français Contrer les ennemis des États-Unis par le biais des sanctions) prévoit des sanctions économiques contre toute entité ou pays, qui conclut des contrats d'armement avec des entreprises russes.

«Au moins 13 pays se sont montrés intéressés par l'acquisition de systèmes de défense antiaérienne russes S-400, au lieu (de considérer, ndlr) les analogues des sociétés américaines malgré la possibilité de sanctions de la part des États-Unis», indique la chaîne sur son site.

Dollars et roubles - Sputnik Afrique
L’Inde achète des S-400 russes en roubles
Selon une des sources citées par le média, «l'Arabie saoudite, le Qatar, l'Algérie, le Maroc, l'Égypte, le Vietnam et l'Irak ont discuté d'un éventuelle commande de systèmes de DCA S-400 auprès de la Russie».

Détaillant leurs motifs, CNBC affirme que les pays sont attirés par le coût des armements russes, qui est généralement inférieur à celui proposé par les fournisseurs américains. Un autre facteur favorable sont les délais de réalisation du contrat. Toujours, selon la source, les systèmes sont livrés en moins de deux ans après la signature du contrat.

En septembre 2017, la Russie a annoncé avoir signé un contrat prévoyant la livraison de systèmes de missiles S-400 à la Turquie. Fin octobre dernier, le ministre turc de la Défense Hulusi Akar a déclaré que le déploiement de systèmes russes en Turquie devrait débuter en octobre 2019.

Pour leur part, les États-Unis exercent des pressions sur la Turquie, leur allié au sein de l'Otan, pour qu'elle renonce à l'acquisition de ces systèmes de défense antiaérienne, menaçant de refuser de lui livrer des chasseurs F-35.

Dans le même temps, une loi adoptée par le Congrès américain en 2017 prévoit des sanctions économiques contre toute entité ou pays ayant conclu des contrats d'armement avec des entreprises russes.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала