Lors de son déplacement dans un collège de Clamart, au sud-ouest de Paris, Brigitte Macron s'est exprimée sur la proposition de loi prévoyant l'interdiction des violences ordinaires dans l'éducation des enfants, telles que les claques, les fessées, etc. Ce texte est actuellement débattu à l'Assemblée nationale, les députés devant l'accepter ou le rejeter le 29 novembre, selon des médias français. Quant à la Première dame, elle se dit être résolument contre les violences éducatives:
«On n'apprend pas à vivre par la violence, ce n'est pas de cette société-là que l'on veut. L'enfant n'est pas un droit, l'enfant est un devoir. On doit l'aimer, et à partir de ce moment-là il est armé pour la suite», a déclaré Brigitte Macron.
De nombreux utilisateurs des réseaux sociaux partagent son opinion et l'ont soutenue:
Et madame Macron à tout à fait raison.
— beatrice Demersseman (@Bdemersseman) 15 ноября 2018 г.
Je suis d’accord sauf que cette manie de vouloir pondre des lois partout ne résout rien. Au contraire.
— peaceandlowe (@peaceandlowe1) 15 ноября 2018 г.
Certains ne sont pas félicités de l'adoption éventuelle de cette loi et ont essayé d'en imaginer les conséquences:
On imagine aisément un policier dans chaque foyer pour surveiller ou alors apprendre aux enfants à venir dénoncer leurs parents…..
— Mmeyupa (@Mmeyupa1) 15 ноября 2018 г.
La violence n'est pas que fessée…la fessée peut être moins violente que des paroles ou des punitions
— caloucal (@45febus45) 15 ноября 2018 г.
Plusieurs internautes ont pointé du doigt l'inutilité de ces propos:
il n'y a rien d'extraordinaire, ce sont des choses qui ont été déjà dit et répéter un milliard de fois. elle ne sert à rien!, elle fait que répéter. Ce gouvernement est complètement stérile.
— Sina Hul (@HUL777Paris) 15 ноября 2018 г.
mais on a marre de tous ces donneurs et donneuses de leçon!
— Billy Fury (@22troggs1) 15 ноября 2018 г.
D'autres encore ont souligné qu'ils avaient l'impression que Brigitte Macron se prenant pour une représentante du peuple:
Elle a été élu?
— charle hery (@charlehery1) 15 ноября 2018 г.
On a voté pour Brigitte?, Emmanuel c’était pour la façade, en fait c’est elle qui le coach depuis 20 ans, ce qui explique, son vocabulaire, et ses expressions vieillottes
— eugene18469 (@EKrief) 15 ноября 2018 г.
En décembre 2016, une disposition anti-fessée avait été déjà incluse dans la loi Égalité et citoyenneté, elle excluait «tout traitement cruel, dégradant ou humiliant, y compris tout recours aux violences corporelle», mais l'article avait été censuré par la suite par le Conseil constitutionnel, qui l'avait jugé de ne pas avoir de liens évidents avec le projet de loi initial.