D'après ce document de 90 pages dévoilé mardi, des médecins de la CIA envisageaient l'usage du puissant sédatif midazolam, prescrit normalement pour traiter l'anxiété, afin d'obtenir des informations de prisonniers non consentants.
L'idée a été avancée en 2002 en raison de la résistance du Palestinien Abou Zoubeida, soupçonné d'être parmi les organisateurs des attentats du 11 septembre. Les simulations de noyade, la privation de sommeil et le confinement dans de petits espaces ne l'avaient pas brisé.
En 2009, Barack Obama, alors Président, a mis définitivement un terme à ce programme d'interrogatoires, souvent assimilés à de la torture, mis en œuvre dans les prisons secrètes de la CIA.
L'actuel locataire de la Maison-Blanche Donald Trump s'est pour sa part déclaré persuadé que la simulation de noyade était «efficace» pour interroger des prisonniers, tout en s'en remettant aux chefs du Pentagone et de la CIA sur l'opportunité de la rétablir.