«Le conflit a gelé plusieurs projets prometteurs, dont la mise en œuvre peut et doit être reprise. Ainsi, la Russie est prête à poursuivre sa coopération dans les domaines du transport, de la prospection minière et de l'agriculture», a fait savoir le chef du gouvernement russe, intervenant dans le cadre de la conférence internationale sur la Libye à Palerme.
Il a souligné que le redressement économique constituait une condition nécessaire du règlement politique de la crise qui sévit dans ce pays d'Afrique du Nord.
«Nous sommes prêts à nous en charger», a souligné M.Medvedev.
L'instabilité règne en Libye depuis la chute de Mouammar Kadhafi, en 2011, chassé du pouvoir par une insurrection soutenue par une coalition militaire internationale à l'initiative de la France et soutenue par l'Otan. Depuis, le pays est partagé entre deux centres de pouvoir, situés à Tripoli et à Tobrouk. L'absence de pouvoir central a transformé le pays en plaque tournante de la contrebande et du transit des migrants clandestins entre l'Afrique et l'Europe.