«Nos commandants ont remarqué que des véhicules étaient mis hors service à cause du froid. Nous avons commencé à utiliser l'impression 3D pour fabriquer des pièces. Elles peuvent être livrées immédiatement sans nécessité d'attendre qu'elles arrivent d'un entrepôt éloigné», a déclaré M.Stoltenberg en marge du forum Otan-Industrie à Berlin.
Des soldats de pays du Sud se sont aussi plaints du froid. Selon le ministère de la Défense de Slovénie, des militaires de ce pays portaient des uniformes et des chaussures qui «ne les protégeaient pas du froid et l'humidité qui règnent en Norvège». Des soldats monténégrins ont également reconnu qu'ils ne s'attendaient pas à des températures aussi basses.
Un autre problème auquel se sont heurtés les soldats de l'Alliance lors des manœuvres militaires a été le dysfonctionnement du GPS dans le nord de la Finlande. Sans attendre les résultats de l'enquête, Juha Sipilä, chef du gouvernement finlandais, a fait porter la responsabilité de ces défaillances à la Russie.
De 25 octobre à 7 novembre, l'Otan a mené en Norvège ses exercices Trident Juncture, les plus importants organisés par l'Alliance depuis la fin de la guerre froide. Au total, 50.000 militaires, venus des 29 pays membres de l'Otan, ainsi que des États partenaires, parmi lesquels la Suède et la Finlande, ont pris part à ces entraînements.
D'après le secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg, les exercices Trident Juncture devaient censés envoyer «un message clair à tout adversaire potentiel»: «L'Otan ne cherche pas la confrontation mais elle sera prête à défendre tous les alliés contre toutes les menaces».