Le fournisseur mondial de services de messagerie financière sécurisés SWIFT, qui a annoncé lundi dernier sa décision de suspendre l'accès de certaines banques iraniennes à son réseau, vient de déconnecter la Banque centrale d'Iran et d'autres organismes financiers iraniens de son système, indique Reuters se référant à la vice-ministre américaine du Trésor Sigal Mandelker.
Le Président Donald Trump a annoncé, en mai dernier, le retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015, de même que le rétablissement des sanctions contre l'Iran, y compris celles qui touchent les pays commerçant avec Téhéran. Certaines de celles-ci ont été rétablies le 7 août dernier, tandis que d'autres sont entrées en vigueur ce lundi 5 novembre.
Washington a notamment porté plus de 700 personnes, entités, avions et navires iraniens sur sa liste noire. Parmi les entités concernées figurent 14 banques importantes. La Chine, la Corée du Sud, la Grèce, l'Inde, l'Italie, le Japon, la Turquie et Taïwan ont toutefois été provisoirement autorisés à acheter du pétrole iranien.