Pour l'ancien Premier ministre marocain du gouvernement de l'Alternance (1998-2002), Abderrahmane Youssoufi, la déclaration du roi du Maroc Mohammed VI à l'Algérie est une initiative «sincère» en vue d'une «victoire collective» des Algériens et des Marocains.
Dans ce contexte, il a rappelé les propos de Lakhdar Brahimi, diplomate et homme politique algérien, qui avait précédemment déploré l'échec à réaliser le rêve du Grand Maghreb et souhaité que la nouvelle génération de dirigeants des deux pays puisse «accomplir cette mission avec détermination, conviction et patience».
«Nous sommes tous obligés de créer ces solutions, vu la fraternité et l'Histoire commune», a-t-il ajouté, évoquant les relations avec «l'Algérie sœur».
À un mois du début des négociations entre le Maroc et le Front Polisario à Genève, le roi Mohammed VI a proposé aux autorités algériennes de relancer les relations bilatérales en créant un «mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation» destiné à permettre de régler les différends entre les deux pays. L'Algérie a accepté de participer aux pourparlers de Genève en tant qu'observateur et pays voisin.