Plusieurs sénateurs russes n'ont pas tardé à commenter l'annonce faite ce jeudi par Kurt Volker, représentant spécial du département d'État américain pour l'Ukraine, au sujet de l'introduction de nouvelles sanctions toujours liées à la situation dans le Donbass et le rattachement de la Crimée à la Russie.
Ainsi, le président de la commission des Affaires étrangères du Conseil de la Fédération, Konstantin Kossatchev, a prévenu que la réponse russe ne tarderait pas.
«Une riposte suivra. Du point de vue politique, elle sera symétrique et, du point de économique, sélective et ce pour ne pas nuire à nos propres intérêts», a-t-il indiqué.
Il y aura bien une réponse, confirme le sénateur Oleg Morozov, soulignant qu'il était inadmissible que des pareilles démarches ne suscitent pas de réaction.
«D'autant plus que rien de principalement nouveau ne se produit autour de la Crimée. Ces sanctions revêtent donc un caractère démonstratif», juge ce membre de la chambre haute du parlement russe.
Et d'ajouter que les sanctions entre les mains de Washington ont acquis le caractère d'une «vengeance politique» qui s'abat dès que quelque chose n'arrange pas les États-Unis.
«Il est évident que le moment pour annoncer ce nouveau train de sanctions est choisi pour empêcher la tenue des élections fixées au 11 novembre dans les RPL et RPD. C'est ce qui explique la nouvelle démarche américaine», a-t-il indiqué à Sputnik.
Comme l'a annoncé M.Volker les nouvelles mesures de rétorsion visent trois personnes physiques et 9 organisations et sont liées à la situation en Crimée et dans le Donbass. Il a en outre rappelé que les États-Unis jugeaient illégitimes les élections prévues le 11 novembre dans les RPL et RPD et a appelé à les annuler.