Après que la DGSI a interpellé six individus soupçonnés d'avoir planifié une action violente contre Emmanuel Macron, des Français ont fait part de leur colère sur Twitter, avançant des théories concernant la signification de l'arrestation qui s'était déroulée mardi dans la matinée.
Certains ont fustigé le fait que de telles «manipulations» servaient à des buts précis. D'autres se sont montrés plus sceptiques.
Propagande médiatique pour faire oublier les vrais problèmes des français, j'avais oublié que les médias sont manipuler par le gouvernement
— minofanfan (@minodu27) 6 ноября 2018 г.
Manipulation orchestrée pour essayer de faire remonter les sondages concernant le #dictateurmacron
— Racheel ♕† = ❥ (@01_Veritas) 6 ноября 2018 г.
mdrrrrrrr #macron c'est bien trouvé la fausse action violente personne n'y croit pic.twitter.com/tGANgAj7XS
— ZORRO vengeur (@jean_longuepee) 6 ноября 2018 г.
Parmi les «vrais problèmes» a été mentionnée la capacité des forces de l'ordre françaises à déjouer des menaces bien plus graves, selon les utilisateurs, que celle représentée par les six personnes interpellées aujourd'hui.
On aurait aimé que la police macronienne soit aussi efficace pour déjouer les attentats islamistes que les prétendus attaques d'ultra-droite..
— Jim 🇫🇷 (@JimHemaer) 6 ноября 2018 г.
Les mecs d'ultra-droite,ils arrivent à les arrêter avant qu'ils ne passent à l'action mais des islamistes qui commettent des attentats c'c'est toujours après ou jamais.
— damien receveur (@receveurdam) 6 ноября 2018 г.
Le moment choisi pour procéder à ces interpellations a aussi fait l'objet de commentaires.
Ah ça va commencer tout va être de la faute à l'extrême droite 😂😂😂😂😂normal au moment des élections
— Sam Lécasse (@FifiLaTerreur) 6 ноября 2018 г.
Les chances de réussite de cette tentative pour s'attaquer au Président de la République ont été évaluées.
Qui est assez con pour planifier cet acte? Avec toute la protection dont il bénéficie? 😳 sans parler de Benalla etc…
— Salty Spicy Honey 🍯🌶💃 (@SaltySpicyHoney) 6 ноября 2018 г.
Mardi 6 novembre, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a interpellé six individus soupçonnés d'avoir planifié une action violente contre Emmanuel Macron, a annoncé BFM TV. Ces personnes seraient liées à l'ultra-droite, a précisé à l'AFP une source proche de l'enquête.
Chez un des arrêtés, la police a retrouvé une arme, un calibre 44 et des amorces de grenade.