Après avoir remis en vigueur aujourd'hui des sanctions contre Téhéran, Washington a annoncé des dérogations temporaires pour huits États:
«Les exceptions sont la Chine, la Corée du Sud, la Grèce, l'Inde, l'Italie, le Japon,Taiwan et la Turquie. Chacun de ces pays a fait la preuve qu'il achetait considérablement moins de brut iranien depuis les derniers six mois»», a précisé aux journalistes le secrétaire d'État américain Mike Pompeo.
La centrale nucléaire de Bouchehr et deux autres projets nucléaires civils ne sont pas non plus soumis aux mesures américaines.
Selon lui, les autorités iraniennes devraient «soit modifier entièrement leur comportement», soit s'attendre à un «effondrement» économique, tandis que les mesures introduites lundi «accélèreront une réduction des échanges internationaux avec l'Iran».
Les États-Unis ont ciblé plus de 700 personnes et organisations, dont des banques, des avions et des navires, dans la nouvelle liste de sanctions adoptées contre l'Iran, a annoncé lundi le département du Trésor dans un communiqué. Le document ajoute d'ailleurs que les sanctions imposeront «une pression financière sans précédent au régime iranien», ce qui permettra «de convenir d'un accord global qui empêchera de manière permanente l'Iran d'acquérir des armes nucléaires et mettra fin au développement de missiles balistiques par l'Iran».