L'augmentation des taxes sur le carburant ne la laissant pas indifférente, la Bretonne Jacqueline Mouraud n'a pas hésité à s'adresser au Président de la République.
«J'ai deux petits mots à dire à monsieur Macron et son gouvernement. Quand est-ce que ça va se terminer, la traque aux conducteurs que vous avez mis en place depuis que vous êtes là?», s'est-elle indignée.
Mme Mouraud a, en outre, fustigé le silence entourant ces dossiers et notamment celui de la hausse des prix, avant d'expliquer: «Pourquoi on ne dit rien? Parce qu'on n'a pas les moyens d'être dans la rue, parce qu'il faut qu'on paye les impôts que vous nous avez gentiment envoyés, là, pour la fin de l'année», énumère-t-elle.
Comme une des possibles mesures de remédiation aux problèmes évoqués, cette femme propose que les chaînes invitent «une fois par semaine, une personne du peuple qui vient dire exactement ce qu'elle pense de la politique menée. Parce que je crois que là, il y aurait des surprises.»
«Où va la France, monsieur Macron? Certainement pas là où vous avez dit que vous l'emmèneriez», a-t-elle cinglé.
Son allocution, mise en ligne il y a quelque deux semaines, a été pour l'instant visionnée plus de cinq millions de fois et partagée plus de 250.000 fois. Depuis lors, Jacqueline Mouraud a fait l'objet de plusieurs discussions dans les médias.
Face à l'intention du Président français d'augmenter la taxe sur le diesel et l'essence, malgré ses dires de comprendre la grogne du peuple, un rassemblement est planifié pour le 17 novembre, prévoyant le blocage de routes dans toute la France.
«J'assume parfaitement que la fiscalité due au diesel soit au niveau de celle de l'essence et je préfère la taxation du carburant à la taxation du travail», a notamment affirmé le chef de l'État dans un entretien aux journaux du groupe Ebra.