Alors que les résultats presque définitifs, après le dépouillement de 90% des suffrages, indiquent que près de 56,8% des Néo-Calédoniens ont voté pour rester en France, le Président Macron a affirmé éprouver une grande «fierté» face au choix de la majorité des Néo-Calédoniens.
«Les électeurs se sont exprimés aujourd'hui majoritairement pour que la Nouvelle-Calédonie reste française. Je dois d'abord dire l'immense fierté que nous ayons traversé ensemble cette étape historique», a déclaré Emmanuel Macron, intervenant à la télévision à l'issue du référendum.
Les résultats du vote, «c'est pour nous une marque de confiance dans la République française, dans son avenir et dans ses valeurs», a-t-il mis en valeur.
En outre, le chef de l'État a estimé qu'il n'y avait «pas d'autre chemin que celui du dialogue».
«Le gouvernement proposera aux forces politiques de Nouvelle-Calédonie de se réunir dans les prochaines semaines», a ajouté M.Macron.
Environ 175.000 électeurs néo-calédoniens ont eu à répondre oui ou non à la question suivante, dont l'intitulé a fait l'objet d'intenses discussions ces derniers mois: «Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante?». Selon les résultats définitifs du vote parus par la suite, 56,4% des Néo-Calédoniens se sont prononcés contre l'indépendance.
Située à 16.000 km de la métropole, l'île dispose actuellement d'une large autonomie et reçoit chaque année quelque 1,3 milliard d'euros de financements de Paris.