Après avoir arraisonnée dans le port ukrainien de Marioupol un cargo considéré comme russe, il est apparu que le navire appartenait à une société néerlandaise et était géré par une entreprise singapourienne.
Juste après l'arraisonnement de ce navire «russe», le procureur général d'Ukraine, Youri Loutsenko, l'a qualifié de «réaction aux sanctions imposées par la Russie».
Cependant, selon le portail Timer, il n'y avait qu'un seul Russe à bord du navire, qui transportait plus de 3.000 tonnes de produits de l'usine métallurgique d'Alchevsk, ville en République populaire autoproclamée de Lougansk (RPL).
«Dans cette situation, il est peu probable que les autorités ukrainiennes ne causent un quelconque préjudice à la Russie ou aux entreprises de la RPD [la République populaire autoproclamée de Donetsk, ndlr] qui, selon le Bureau du procureur général, a produit du métal trouvé à bord du navire», note le portail.
La plupart des membres d'équipage du vraquier arraisonné dans le port de Marioupol se sont révélés être des Ukrainiens. De plus, le navire appartient à une entreprise néerlandaise battant pavillon du Libéria et est géré par une société de Singapour. En outre, la responsabilité des marchandises transportées incombe au destinataire, qui est une société belge.
Le service de presse du gouvernement russe a souligné qu'il se réservait le droit de supprimer les mesures spéciales économiques introduites en cas de suppression par l'Ukraine de ses mesures restrictives.