Tous les bateaux iraniens transportant du pétrole ont éteint leurs transpondeurs fin octobre pour se soustraire aux systèmes de localisation, a annoncé le site TankerTrackers.com spécialisé dans la surveillance des mouvements des pétroliers.
«C'est la première fois que je vois un black-out total. C'est unique», a indiqué le cofondateur de TankerTrackers, Samir Madani.
«L’Iran dispose d’une trentaine de bateaux dans le golfe Persique et ces 10 derniers jours n’ont pas été faciles, mais cela ne nous arrête pas. Nous continuons à les surveiller visuellement», a indiqué Lisa Ward, cofondatrice du site.
À l’époque des sanctions internationales (2010-2015), l’Iran avait trouvé un autre moyen de les contourner en stockant du pétrole dans des pétroliers en mer.
L’Iran est le troisième producteur de pétrole membre de l’OPEP. Le premier vice-président du pays, Eshaq Jahangiri, a annoncé fin octobre que Téhéran exportait environ 2,5 millions de barils par jour ces derniers mois.
Les États-Unis envisagent d’imposer de nouvelles restrictions sur le secteur énergétique iranien à partir du 5 novembre pour réduire les exportations iraniennes de pétrole à zéro. Selon l’Iran, ce projet est irréalisable puisqu’il n’existe pas de pétrole qui pourrait remplacer le brut iranien sur le marché.