Le 2 novembre, une manifestation de solidarité «Cousu de fil blanc» avec le journaliste Kirill Vychinski, détenu depuis plusieurs mois en Ukraine sur une accusation calomnieuse, se tient près de l'ambassade d'Ukraine à Moscou.
Les manifestants tiennent des bobines de fil blanc, des bannières et des affiches qui appellent à libérer le journaliste.
Un peu plus tard, le Kremlin s'est également prononcé pour la libération de Kirill Vychinski. Selon le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, ce journaliste doit être libéré immédiatement, car il ne faisait qu'exercer son activité professionnelle.
«Nous estimons que Vychinski doit être immédiatement libéré, ce n'est pas un sujet d'échange», a déclaré Dmitri Peskov interrogé au sujet d'un possible échange avec l'Ukrainien Roman Souchtchenko, condamné pour espionnage en Russie.
Peskov a souligné que l'arrestation de Vychinski était «une violation directe de toutes les règles internationales en général, du principe de liberté de la presse, car, dans les faits, il a été arrêté pour son activité de journaliste».
Kiev refuse aux diplomates russes la possibilité de rencontrer le journaliste, arguant de sa double citoyenneté, russe et ukrainienne. Au cours d'une des audiences au tribunal, M.Vychinski a demandé l'assistance du Président Poutine, annonçant qu'il renoncerait à sa citoyenneté ukrainienne. Pour M.Poutine, la situation est «sans précédent». Le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié l'arrestation du journaliste d'arbitraire et a envoyé deux notes de protestation à Kiev.
Les réseaux sociaux ont condamné la violation des droits des journalistes en Ukraine avec le hashtag #TruthNotTreason.