«Je vous félicite pour votre fête professionnelle qui arrive, à savoir le Jour de l'officier de renseignement militaire et le 100e anniversaire de la GRU, aujourd'hui Direction générale de l'état-major des forces armées de la Fédération de Russie. On ne comprend pas où le mot "renseignement" est passé, il faudrait restaurer la Direction générale du renseignement», a expliqué le Président russe.
Selon Vladimir Poutine, le renseignement militaire a énormément contribué à l'élimination des chefs, des bases et des infrastructures terroristes, aux frappes de précision effectuées par l'aviation et la flotte russes en Syrie.
L’acronyme obsolète de la GRU est devenu très répandu dans les médias occidentaux dans le cadre de l’affaire Skripal. Pour rappel, l'ex-agent double de la Direction générale du renseignement Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été empoisonnés en mars dernier à Salisbury et retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, avait accusé la Russie d'être derrière cet empoisonnement.
Le 5 septembre, le parquet britannique avait formulé aux deux suspects quatre chefs d'accusation, notamment pour tentative de meurtre de l'ancien officier Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia, ainsi que du policier britannique Nick Bailey. Theresa May a affirmé que les deux suspects étaient des hommes de la GRU, sans pour autant présenter de preuves pour appuyer ces allégations.
Le site britannique Bellingcat, qui a déjà fait paraître d'autres articles manquant de preuves irréfutables, a affirmé que selon «la base de données du Service fédéral des migrations (FMS)» de Russie, Rouslan Bochirov et Alexandre Petrov étaient «des agents du service du renseignement militaire russe». Le premier serait «en réalité» un colonel de la GRU répondant au nom d'Anatoli Tchépiga et le second serait un médecin militaire de ce même service se prénommant Alexandre Michkine.
Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que les noms et les photos des deux suspects russes ne prouvaient rien et que l'enquête sur des crimes aussi sérieux exigeait une analyse scrupuleuse et une coopération très étroite entre les services de sécurité des deux pays.