Qu’est-ce qui pourrait pousser la Russie à se retirer du Conseil de l’Europe?

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Sergueï Lavrov, dans une conversation téléphonique, a expliqué au secrétaire général du Conseil de l'Europe que la Russie pourrait se retirer de l’organisation seulement si les autres États entreprennent des actions pour l’en expulser, selon le porte-parole du secrétaire général du Conseil de l’Europe.

Le 31 octobre, Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, a eu une conversation téléphonique avec Thorbjorn Jagland, le secrétaire général du Conseil de l'Europe, a confié à Sputnik le porte-parole du Conseil de l'Europe, Daniel Holtgen. Il a indiqué que, lors de cette discussion, le ministre russe des Affaires étrangères avait rassuré son interlocuteur que la seule condition qui pousserait la Russie à se retirer du Conseil de l'Europe est si les autres pays entreprennent des mesures pour l'expulser

Serguéi Lavrov, el ministro ruso de Asuntos Exteriores - Sputnik Afrique
La Russie ne donnera à personne la chance de l’expulser du Conseil de l'Europe

Le ministère russe des Affaires étrangères a publié sur son site un communiqué officiel confirmant qu'une telle discussion téléphonique avait eu lieu mais sans révéler les détails de la conversation, en annonçant que les deux hommes avaient également discuté de la situation de crise dans l'organisation intergouvernementale engendrée par la violation du principe fondamental de la charte du Conseil de l'Europe en ce qui concerne les droits égaux de représentation des délégations des États à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE).

En novembre 2017, le secrétaire général du Conseil de l'Europe Thorbjorn Jagland avait jugé possible l'éventuelle levée des sanctions décrétées à l'encontre de Moscou sur fond de crise ukrainienne. Les négociations sur le statut de la Russie au sein de l'organisation se poursuivent depuis déjà quatre ans et restent au point mort. Les règles actuelles de l'APCE disposent que les pouvoirs de toute délégation puissent être limités si au moins 30 membres de l'Assemblée représentant d'au moins cinq pays y sont favorables, au motif qu'il y a violation des engagements pris lors de l'adhésion au Conseil de l'Europe ou du principe de primauté du droit.

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