Le commandant du Boeing 737 MAX 8 qui s'est écrasé en mer peu de temps après avoir décollé d'Indonésie «avait envoyé un signal de détresse», ont déclaré les responsables des brigades de sauvetage, écrit mardi le site d'information Gazeta.ru.
Sur les 189 personnes qui se trouvaient à bord, personne n'a survécu à la catastrophe. Des débris de l'avion ont été retrouvés à une profondeur de 30-35 mètres.
Au-delà du grand nombre de victimes, une attention particulière sera portée sur l'avion en soi. Les avions de la gamme Boeing 737 servent dans l'aviation civile depuis plus d'un demi-siècle, et l'appareil qui s'est écrasé appartenait à la quatrième et dernière génération: MAX.
L'avion qui s'est écrasé était tout neuf: il n'affichait que 800 heures de vol au compteur depuis août 2018, date à laquelle la compagnie aérienne Lion Air l'avait mis en exploitation.
Les experts notent l'immense intérêt des compagnies pour cet appareil, dont plus de 4.000 exemplaires ont déjà été commandés. Et bien que les causes du crash restent encore à déterminer, Boeing a déjà annoncé que la compagnie était prête à fournir «toutes les informations nécessaires à l'enquête».
S'il est encore trop tôt pour évoquer les différentes versions éventuelles de la catastrophe, la nature de cette dernière fait dire à certains qu'elle n'a pas pu être provoquée par une défaillance de l'avion. C'est notamment ce qu'a déclaré Neil Hansford, expert australien de l'aviation pour qui le Boeing 737 est «l'avion le plus fiable du monde».
Selon l'expert, certains signes indiquent que le crash est dû à un facteur extérieur. «Apparemment, quelque chose s'est produit dans le ciel au-dessus de la côte indonésienne, qui a préoccupé les pilotes. Ils semblent avoir tenté de revenir quelques minutes après le décollage, mais seule l'enquête montrera ce qui a poussé l'avion à finir sa course dans l'océan», conclut Neil Hansford.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.