«C'est peu probable. Mais si l'Iran continue de se constituer un avant-poste en Syrie, Israël ne pourra pas l'accepter. Je ne pense pas que cela mènera à un affrontement de grande échelle», a affirmé M.Dayan.
«Si l'Iran continue de développer son programme nucléaire, il faudra l'arrêter. Nous estimons qu'il faudra le faire par des sanctions, des efforts diplomatiques et le boycott du pétrole iranien. Je pense que ce sera efficace. Nous devons maintenir la pression sur l'Iran», a souligné l'expert.
Quant aux mesures militaires, elles seront prises si Téhéran franchit la ligne rouge et se retire de l'accord iranien, a précisé Uzi Dayan.
«Israël peut-il arrêter l'Iran? Oui. Mais nous ne voulons utiliser nos moyens militaires qu'en dernier recours. […] Quand nous disons que l'Iran doit être arrêté, nous parlons d'un cas de figure dans lequel il violerait toutes les règles, ne laissant place qu'à l'action. Actuellement, ce n'est pas au premier plan, mais une telle possibilité existe», a conclu l'interlocuteur de Sputnik.
Les pays membres de l'Union européenne, tout comme la Russie et la Chine, ont pour leur part indiqué vouloir préserver l'accord de Vienne. Les États signataires du document ont ainsi convenu de poursuivre leurs efforts pour maintenir les échanges commerciaux avec Téhéran malgré le rétablissement des sanctions américaines.