Un millier de personnes se sont réunies à Vallières, en Indre et Loire, pour l'«université d'automne» de l'Union populaire républicaine (UPR) autour de son président, François Asselineau, qui apparaît en tête d'une liste «pro-Frexit» aux élections européennes de mai 2019.
Son score de 0,92% lors de la présidentielle de 2017 n'a pas découragé M.Asselineau de rester un zélateur convaincu de la sortie de la France de l'Union européenne.
Cet homme bourré de citations du général De Gaulle déconstruit méthodiquement l'«idéologie» supranationale bruxelloise.
«L'avenir de la France passe beaucoup plus par ses liens avec les pays du Sud, du Maghreb et de l'Afrique, de même que l'avenir du Royaume-Uni passe plus par ses liens avec les pays du Commonwealth, et l'Allemagne avec le monde turcophone», a-t-il expliqué à l'AFP.
Aux européennes, une liste doit réaliser au moins 5% pour être admise à la répartition des sièges, et au moins 3% pour voir ses frais de campagne être remboursés. Or, un sondage publié le 13 septembre crédite l'UPR d'à peine 1% des intentions de vote pour les européennes.