Un satellite israélien a localisé un lieu de déploiement possible des systèmes de missiles sol-air S-300 récemment livrés par la Russie à la Syrie, a affirmé samedi l’opérateur israélien de satellites ImageSat International (iSi), publiant plusieurs photos.
#Imagesat #intelligence report #reveals the current location of the first #Syrian #S300 #battery which was recently received from #Russia.
— imagesatintl (@imagesatint) October 25, 2018
For additional #imagery and #insights regarding the new #SAM deployment near #Masyaf, #Syria, visit our website: https://t.co/IGkXvfIZs2 pic.twitter.com/lXX0u2rHzD
Selon iSi, une base de défense antiaérienne syrienne serait en chantier au nord-ouest de la ville de Masyaf, à moins de 1,3 km d’une batterie de S-400 russes. Sur ces clichés faits le 22 octobre, on verrait de larges véhicules couverts de filets de camouflage qui pourraient être des S-300, d’après l’opérateur israélien.
We found it!#Breaking: #imagesat #intelligence report reveals the location of the first #Syrian #S300, which arrived from #Russia during the last days of September 2018. pic.twitter.com/fXMRSUHFYd
— imagesatintl (@imagesatint) October 24, 2018
Une autre photo datant du 24 octobre montre ce qui pourrait être quatre rampes de lancement de S-300.
L’armée gouvernementale syrienne n’a pas commenté ces informations.
Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou avait annoncé le 2 octobre que la Russie avait livré plusieurs batteries S-300 à la Syrie comprenant au total 49 véhicules. D’après le ministre, les spécialistes syriens seront formés au maniement de ces systèmes au cours des trois prochains mois.
La livraison des S-300 à la Syrie est intervenue après que la défense antiaérienne syrienne a détruit par inadvertance un Iliouchine Il-20 russe lors d'un raid de l'aviation israélienne. Moscou a accusé les forces aériennes de l'État hébreu d'avoir provoqué le tir ayant touché l'appareil russe.
Le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman, a de son côté affirmé qu'Israël ne pouvait pas abandonner ses opérations en Syrie, malgré la livraison de systèmes de missiles antiaériens russes S-300.