Boycott du «Davos du désert»: le but est de freiner le développement en Arabie saoudite

© AFP 2024 Hassan AmmarRiyad
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Le tollé des pressions médiatiques et diplomatiques déclenchées à l’encontre de l’Arabie saoudite, suite à l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, a pour but de briser la dynamique du développement économique dans le royaume, a déclaré le Premier ministre du Liban.

La campagne médiatique et les pressions internationales subies par l'Arabie saoudite, sur fond d'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, ont un dessein inavoué, a déclaré, le 24 octobre, à Riyad, Saad Hariri, le Président du conseil des ministres du Liban, lors du congrès Future Investment Initiative (FII) surnommé le «Davos du désert».

«L'Arabie saoudite est ciblée et certains cherchent à briser l'élan de ses réussites», a déclaré le Premier ministre libanais. «L'Arabie saoudite n'a jamais connu dans le passé un tel enthousiasme pour le développement», a-t-il ajouté en soulignant que «la nouvelle dynamique économique dans le royaume entraîne toute la région vers le développement et le progrès».

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Lors de son allocution, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane s'est moqué d'assertions selon lesquelles Saad Hariri avait été retenu contre son gré dans le pays l'an dernier, disant espérer que sa venue à Riyad ne susciterait pas de nouvelles «rumeurs d'enlèvement».

Saad Hariri «va rester dans le royaume deux jours de plus, donc j'espère qu'il n'y a pas de rumeurs sur son enlèvement», a-t-il ironisé.

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À l'issue du congrès, les autorités saoudiennes ont annoncé la signature de plusieurs contrats dans le gaz, le pétrole et les infrastructures à hauteur de 50 milliards de dollars. Cependant, cette conférence a été entachée par l'absence de plusieurs personnalités politiques et économiques. En effet, les ministres de l'Économie français, Bruno Le Maire, du Commerce international britannique, Liam Fox, et des Finances néerlandais, Wopke Hoekstra, ont boudé l'événement. Le secrétaire américain du Trésor, Steven Mnuchin était également absent, mais il a néanmoins rencontré Mohammed Ben Salmane dans le cadre de sa tournée dans la région, lundi 22 octobre. Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), a aussi marqué le congrès par son absence.

Ajoutés à ces derniers, des PDG de sociétés internationales comme HSBC, Uber ou EDF, de grands médias comme Bloomberg, CNN ou The Financial Times se sont également désistés.

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