La campagne médiatique et les pressions internationales subies par l'Arabie saoudite, sur fond d'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, ont un dessein inavoué, a déclaré, le 24 octobre, à Riyad, Saad Hariri, le Président du conseil des ministres du Liban, lors du congrès Future Investment Initiative (FII) surnommé le «Davos du désert».
«L'Arabie saoudite est ciblée et certains cherchent à briser l'élan de ses réussites», a déclaré le Premier ministre libanais. «L'Arabie saoudite n'a jamais connu dans le passé un tel enthousiasme pour le développement», a-t-il ajouté en soulignant que «la nouvelle dynamique économique dans le royaume entraîne toute la région vers le développement et le progrès».
Saad Hariri «va rester dans le royaume deux jours de plus, donc j'espère qu'il n'y a pas de rumeurs sur son enlèvement», a-t-il ironisé.
Ajoutés à ces derniers, des PDG de sociétés internationales comme HSBC, Uber ou EDF, de grands médias comme Bloomberg, CNN ou The Financial Times se sont également désistés.