Après les contrats signés avec le groupe français Total, le secteur des hydrocarbures en Algérie continue d'attiser les appétits des grandes compagnies étrangères. C'est ce qu'a affirmé, le 22 octobre, à Hassi Messaoud, dans le sud de l'Algérie, Abdelmoumen Ould Kaddour, le PDG de la Société nationale algérienne des hydrocarbures Sonatrach, selon l'Algérie Presse Service (APS).
Selon le patron de la Sonatrach, ENI, BP et Shell «sont extrêmement intéressées par l'investissement et la relance de leurs activités en Algérie, qui est devenu un pays fréquentable grâce à sa sécurité». «L'Algérie est un pays debout et les gens cherchent à travailler avec nous», a-t-il encore soutenu en soulignant que «c'est un signe très positif qu'il faudra encourager et préserver et la presse [algérienne, ndlr] a un rôle important à jouer dans ce sens».
Le permis TFT Sud est situé au sud du champ de Tin Fouyé Tabankort (TFT), dont le groupe est le partenaire historique.
Les deux entreprises annoncent par ailleurs la signature d'un pacte d'actionnaires permettant de créer la joint-venture STEP (Sonatrach Total Entreprise Polymères).
Celle-ci sera en charge de mener à bien le projet pétrochimique commun à Arzew, dans l'ouest de l'Algérie. Il comprend la construction d'une usine de déshydrogénation de propane (PDH) et d'une unité de production de polypropylène (PP) d'une capacité de 550.000 tonnes par an.