Que ce soit dans l'affaire de l'empoisonnement des Skripal ou dans les informations sur l'attaque chimique présumée en Syrie, la Russie a été présentée dans les deux cas par les médias mainstream sous un mauvais jour. Pourtant, malgré ces accusations qui ne reposent sur rien, la majorité des habitants de certains pays occidentaux (France, Allemagne, Royaume-Uni, États-Unis) ont plutôt tendance à considérer les publications sur la Russie comme «non-objectives», selon un nouveau sondage mené par l'Ifop et «Opinion publique» pour Sputnik.
En particulier, plus de la moitié des Français (53%) et des Allemands (50%), 47% des Britanniques et 43% des Américains pensent que les médias dans leurs pays ne fournissent pas une information objective dès lors qu'il s'agit de la Russie.
En France et en Allemagne, les jeunes âgés de 18 à 30 ans plus que les personnes d'âge moyen et les personnes âgées, clament l'absence d'objectivité sur la Russie dans les médias nationaux: en France, 58% des moins de 35 ans contre 51% de ceux ayant dépassé cet âge, et en Allemagne, 54% parmi les personnes âgées de moins de 35 ans contre 48% dans les autres classes d'âge.
Début avril, une frappe aérienne sur la ville de Khan Cheikhoun dans la province d'Idlib, en Syrie, avait été suivie par la prétendue intoxication aux produits chimiques de nombreux habitants. Moscou avait démenti avoir été au courant de la préparation d'une prétendue attaque chimique sur la ville de Khan Cheikhoun dans la province d'Idlib. Selon Maria Zakharova, les déclarations des médias mainstream qui accusent Moscou d'avoir été au courant de la préparation d'une telle attaque chimique présumée près d'Idlib, constituent «de fausses informations» et «de simples calomnies».