Pendant que des jeunes Algériens tentent de rejoindre l'Europe sur des embarcations de fortune en traversant la Méditerranée au risque de leur vie, un phénomène migratoire inverse est en cours. Dans un reportage diffusé le 19 octobre, France 3 le décrit. L'enquête signée par Karim Baïla, Laurent Esnault et Alban Poitevin, dont le titre est «Algérie, le nouvel eldorado», raconte l'aventure de plusieurs jeunes français issus de l'immigration et diplômés de l'enseignement supérieur français qui tentent de se faire une situation en Algérie, chose qu'ils n'ont pu réaliser en France. «Des Français d’origine algérienne qui ont choisi d’investir en Algérie, aujourd’hui, ils seraient environ 30.000», a-t-on annoncé dans le reportage.
Après avoir rencontré le consul général d'Algérie à Marseille, qui lui a donné des explications quant aux avantages et aux facilités accordés aux jeunes investisseurs algériens venus de l'étranger, Bachir a déclaré qu'«il y a plein de choses à faire là-bas [en Algérie, ndlr], ça on en a tous pris conscience». «Maintenant qu'il y a des outils à notre disposition, on en prend acte, et c'est à nous de les exploiter, personne ne fera rien à notre place en Algérie ou ailleurs», a-t-il encore ajouté.
Pour sa part, Fella, accompagnée de son mari, travaille à l'ouverture d'une usine de montage de smartphones portant le nom de KenzyOne. Elle sera l'une des plus importantes unités de fabrication de ce genre de téléphones en Afrique du Nord. Dotées de cinq chaînes de production, dont deux seulement seront mises en activité au début de l'activité, l'usine de Fella produira entre 2.000 à 3.000 téléphones par jour.