Les aiguilleurs du ciel assurent la sécurité et la fluidité du trafic aérien, gérant une grande masse d'informations simultanément et assurant le suivi de chaque avion. Dans la tour de contrôle de l'aéroport Elefthérios-Venizélos, ils répondent de tout, a déclaré à Sputnik Maria Michopoulou, qui y travaille depuis déjà 18 ans.
Selon l'interlocutrice de l'agence, ses collègues, les contrôleurs aériens, qui règlent avec une extrême précision le ballet des avions à l'approche de l'aéroport, sont confrontés à différents problèmes, dont celui des oiseaux migrateurs qui y sont nombreux.
«L'avion peut même être retenu de 5 minutes pour laisser passer une volée d'oiseaux», a indiqué Mme Michopoulou.
Et de souligner que le contrôleur aérien devait être imperturbable.
«La résistance nerveuse est une qualité très importante dans le métier d'aiguilleur du ciel. C'est seulement si votre voix reste calme que l'homme se trouvant dans les airs et confronté à des difficultés se sentira rassuré», a relevé la Grecque.
En effet, ce sont les contrôleurs aériens qui choisissent le moment et l'endroit les plus appropriés à l'atterrissage des avions et qui peuvent donner des indications précieuses aux pilotes pour poser leur appareil.
«La capacité officielle de l'aéroport Elefthérios-Venizélos est de 44 avions par heure, soit 22 envols et 22 atterrissages. En été, nous pouvons desservir 48 ou même 49 vols par heure, mais nous n'enfreignons pas les règles de sécurité, cet écart de la norme n'étant pas trop grave», a dit la femme.
D'après l'interlocutrice de Sputnik, le métier de contrôleur de la navigation aérienne exige une grande capacité d'attention, une aptitude à l'anticipation des événements et une très bonne évaluation des scénarios éventuels parce qu'en cas d'incident grave, c'est à lui de déclencher la procédure d'urgence.