Dans un communiqué conjoint datant du 17 octobre, l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Conseil des droits de l'Homme des Nations unies (CDN) et Onu Femmes ont appelé les gouvernements des pays où les tests de virginité sont pratiqués à faire en sorte que cet examen soit aboli.
«Le test de virginité n'a aucune base scientifique ni clinique. Aucun examen ne peut prouver qu'une fille ou une femme a eu des rapports sexuels — et l'apparence de l'hymen d'une fille ou d'une femme ne peut pas prouver qu'elles ont eu des rapports sexuels ou qu'elles soient sexuellement actives ou non», lit-on dans le communiqué.
Expliquant la démarche pédagogique à suivre pour que ces pratiques disparaissent, le même communiqué indique que «les professionnels de la santé peuvent être d'excellents agents de changement». «Avec le soutien des systèmes de santé et des gouvernements, ils peuvent reconnaître que les test de virginité n'ont aucune base médicale ou clinique, refuser d'appliquer cette pratique néfaste et éduquer le public à ce sujet», est-il également soutenu.
Selon le communiqué des trois organisations onusiennes, les pays où les tests de virginité ont cours sont l'Afghanistan, le Brésil, l'Égypte, l'Inde, l'Indonésie, l'Iran, l'Irak, la Jamaïque, la Jordanie, la Libye, le Malawi, le Maroc, la Palestine, l'Afrique du Sud, le Sri Lanka, le Swaziland, la Turquie, le Royaume-Uni et le Zimbabwe.