Des groupes tels que le géant chinois CSSCC ou le russe OSK ne permettent pas à la construction navale militaire française de se reposer sur ses lauriers, écrit Le Figaro dans un article en date du 21 octobre se référant à Hervé Guillou, PDG de Naval Group.
Selon Le Figaro, ces groupes «bousculent la hiérarchie mondiale». Comme l'indique le quotidien, en 2018, CSSCC a «ravi la place de numéro un» dans le secteur du naval militaire à l'américain General Dynamics.
En ce qui concerne la holding russe OSK, elle serait capable de monter sur la seconde marche du podium d'ici à 2020, précise le média français. Comme le souligne Le Figaro, les industriels européens les affrontent dans le monde entier.
Selon le média, conformément à son plan stratégique, Naval Group espère réaliser de 45 à 50 % de son chiffre d'affaires à l'international d'ici à dix ans. Le groupe compte sur ses frégates Gowind, notamment acquises par l'Égypte, ses sous-marins Scorpène vendus au Brésil et à l'Inde ou encore son dérivé du Barracuda avec lequel Naval Group a signé un contrat d'une valeur de 35 milliards d'euros avec Australie.