Le dirigeant de La France insoumise a présenté ses excuses à une journaliste dont l'accent du sud lui a paru incompréhensible.
«Nous ne sommes pas des voyous, nous sommes des militants politiques, alors bien sûr on peut être excessif. Et il peut arriver comme avec cette fille-là une erreur ou une autre. J'en profite pour dire comme je suis désolé de cette histoire, je croyais qu'elle se moquait de moi», a affirmé Jean-Luc Mélenchon intervenant sur la chaîne BFM TV.
Mélenchon revient sur l'accent de la journaliste dont il s'est moqué: "J'en profite pour m'excuser, je croyais qu'elle se moquait de moi" pic.twitter.com/J0Xvp7bxn6
— BFMTV (@BFMTV) 19 октября 2018 г.
Dans les couloirs de l'Assemblée nationale le 17 octobre, une journaliste était en train d'interroger Jean-Luc Mélenchon à la suite des perquisitions mouvementées qui ont eu lieu le 16 octobre à son domicile ainsi qu'au siège de La France insoumise, lorsque l'ex-sénateur socialiste lui a répondu de manière plutôt méprisante. Imitant son accent, le député a affirmé qu'elle «disait n'importe quoi» et a demandé que quelqu'un d'autre «formule une question en français et à peu près compréhensible».
Le syndicat national des journalistes de France Télévisions a condamné l'attitude du leader de La France insoumise. La députée LREM Laetitia Avia a avancé pour sa part une proposition de loi pour reconnaître ce genre de moquerie comme une discrimination linguistique.