Des images impressionnantes ont été diffusées mardi soir par Quotidien dans le cadre des perquisitions menées au siège de la France insoumise et chez son leader. Sur les vidéos publiées, l'on voit Jean-Luc Mélenchon, en colère, s'en prendre physiquement à la fois aux forces de l'ordre et à un procureur.
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— Quotidien (@Qofficiel) 16 октября 2018 г.
Après la #perquisition menée à son domicile, Jean-Luc Mélenchon s’est rendu au siège de la France insoumise, également perquisitionné.
Voici la scène hallucinante devant la porte de son propre local. ⬇#Quotidien pic.twitter.com/c661VAxp5q
Comme on le voit sur les séquences, à son arrivée dans son QG, le député avait d'abord demandé à ses camarades d'«enfoncer la porte» qui avait été fermée par la police.
«On va voir si on va m'empêcher d'entrer dans mon local», avait-il lancé, presque au corps à corps avec un policier qui lui bloquait le passage
«C'est pas de la police ce que vous êtes en train de faire! Je fais ce que je veux monsieur! Au nom de quoi vous m'empêchez de rentrer dans mon local? Au nom de quoi? Qui vous a donné cet ordre? Je suis un parlementaire».
Alors que le fonctionnaire a tenté de le calmer, et de l'éloigner de la porte, Jean-Luc Mélenchon a répliqué: «Vous ne me touchez pas!».
Plus tard, lors de la perquisition menée dans les locaux de son mouvement, le député a ensuite défié un policier qui s'était interposé.
Excédé par la situation au sein du local de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon finit par pousser le procureur venu encadrer la #perquisition.#Quotidien pic.twitter.com/WdyzNYiByE
— Quotidien (@Qofficiel) 16 октября 2018 г.
«Allez, vas-y, essaye de me pousser pour voir! Allez, touche-moi pour voir!», a lancé l'élu.
«Je veux simplement discuter calmement avec vous», lui répond alors le procureur, disant agir «dans le cadre de la loi».
La réponse de Jean-Luc Mélenchon n'a pas tardé à venir: «Vous ne pouvez pas discuter avec moi dans un local que vous avez envahi! Vous me perquisitionnez depuis quatre heures chez moi. Vous avez été prendre neuf personnes à domicile, vous envahissez deux sièges politiques. Je suis le président d'un groupe d'opposition. Vous n'avez pas à me traiter de cette manière!»
Mardi matin, des perquisitions ont eu lieu au domicile de Jean-Luc Mélenchon ainsi qu'au siège du Parti de gauche et de la France insoumise qui le filmait en direct, dénonçant une «intimidation».
L'opération intervient dans le cadre des deux enquêtes préliminaires le visant, l'une sur le financement de sa campagne présidentielle, l'autre sur des soupçons d'emplois fictifs d'assistants parlementaires au Parlement européen.