«Dès que les services de renseignement russes sont en cause, le gouvernement allemand réagit avec une grande sévérité; mais une fois que le gouvernement saoudien est soupçonné du meurtre d'un journaliste d'opposition, personne à Berlin n'exige de sanctions économiques contre Riyad», s'indigne le journaliste et historien allemand Götz Aly.
Et de poursuivre: «Mais quand l'armée syrienne tentent de mettre fin à l'activité de tels terroristes, refait surface la maxime: tout ce que fait Assad est mauvais. Voici comment fonctionne la politique de deux poids deux mesures. (…) Dans le dossier syrien, le gouvernement allemand refuse d'admettre qu'il a encouragé "les rebelles" avec une négligence criminelle.»
Concernant l'affaire Khashoggi, Angela Merkel «ne poursuit que des intérêts économiques», fustige-t-il dans le même article.
Des responsables turcs ont affirmé qu'il y avait été assassiné par des agents saoudiens. Pour sa part, Riyad rejette les allégations turques tout en affirmant que le journaliste a quitté le bâtiment.
Donald Trump a plus tôt annoncé qu'il excluait des représailles économiques, comme la limitation des ventes d'armes au royaume saoudien, à cause de cette affaire.
*Organisation terroriste interdite en Russie