L'ex-candidate du parti démocrate à la présidence des États-Unis a déclaré qu'après le scandale qui a visé Bill Clinton, ce dernier n'était pas contraint par la loi de démissionner de son poste. Elle a insisté sur le fait que l'adultère de son mari n'était pas un abus de pouvoir à l'encontre de la stagiaire de la Maison-Blanche. Pour justifier le caractère légal des agissements de l'ancien Président, elle a indiqué qu'au moment de son aventure avec Bill Clinton, Monica Lewinsky avait 22 ans.
Hillary Clinton faisait allusion aux multiples accusations de harcèlement visant Donald Trump, auxquelles il fait face depuis le début de sa campagne électorale.
L'ex-secrétaire d'État a déclaré que l'enquête qui avait suivi le scandale sur l'affaire de son mari avait eu lieu «au bon endroit». On ignore à quel endroit elle faisait référence mais en 1998, deux ans après l'incident, les journalistes ont eu connaissance de l'adultère du Président américain.
Durant l'enquête, Bill Clinton a déclaré sous serment qu'il n'avait eu aucune liaison intime avec la collaboratrice de la Maison-Blanche Monica Lewinsky. Après la découverte de preuves — la robe de la jeune femme avec des traces de sperme — l'ex-Président a été accusé de faux témoignage et il a été proposé de le destituer. A l'époque, le Sénat l'avait disculpé, ce qui avait permis à Bill Clinton de terminer son second mandat.
Dans cette même interview, Hillary Clinton avait décrit l'enquête dans les années 1990 comme «tendue, longue et partiale».
L'attention sur cette affaire datant de 20 ans a été attirée par la montée en puissance du mouvement contre le harcèlement et la violence sexuelle #MeToo, ainsi que la tournée d'Hillary Clinton dans 13 villes américaines annoncée le 10 septembre dernier. Dans le cadre de cette tournée, Hillary et Bill mèneront pendant un an des discussions avec leurs hôtes sur la politique et les événements actuels dans le monde.