Stephen Hawking se confie sur ses craintes dans un ouvrage posthume

© AFP 2024 Justin TallisStephen Hawking
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Le professeur Stephen Hawking, décédé il y a 7 mois, craignait qu'une nouvelle race de «surhommes» ne détruise le reste de l'humanité si l’ingénierie génétique devenait incontrôlable.

Stephen Hawking, décédé le 14 mars, a laissé de nombreux articles exposant ses préoccupations quant à l'avenir de la race humaine, relate le journal Metro.

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Dans son dernier ouvrage intitulé «Brèves réponses aux grandes questions» publié ce mardi, le professeur Hawking partage ses craintes que les personnes riches ne commencent à modifier leur ADN et celui de leurs enfants afin de créer des «surhommes» qui seraient plus intelligents et vivraient plus longtemps.

«Une fois les surhommes verront le jour, il y aura des problèmes politiques importants avec des humains non améliorés qui seront incapables de rivaliser avec eux. Ceux-ci [les humains non améliorés, ndlr] vont probablement disparaître. Au lieu de cela, il y aura une race d'êtres auto-conçus qui s'amélioreront à un rythme toujours croissant», souligne-t-il.

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Dans un extrait publié dans The Sunday Times, le professeur écrit: «Je suis convaincu que, au cours de ce siècle, les gens découvriront comment modifier à la fois l'intelligence et les instincts, tels que l'agressivité. (…) Des lois seront probablement adoptées pour poser des limites à l'ingénierie génétique. Mais certaines personnes ne pourront pas résister à la tentation d'améliorer les caractéristiques humaines, telles que la mémoire, la résistance aux maladies et la durée de la vie.»

Au lieu de faire un éloge des progrès de la médicine moderne, Hawking a cité les CRISPR (Clustered Regularly Interspaced Short Palindromic Repeats) pour donner du poids à son hypothèse, qui affirme que les scientifiques ont le droit de modifier ou de supprimer des gènes nocifs de l'ADN en cas de nécessité.

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