Selon des scientifiques européens, ces espèces récemment apparues en Europe et menaçant les espèces indigènes pourraient être environ 27 fois plus nombreuses que celles enregistrées officiellement, relate la plateforme informatique Euro Pulse.
Ainsi, au lieu de 49 espèces de plantes et d'animaux figurant sur la liste publiée par la Commission européenne, il pourrait y en avoir plus de 1.300, prévient la British Ecological Society.
Cela a été notamment provoqué par les changements climatiques ainsi que les flux de trafic intensifs en Europe. En outre, de nombreuses nouvelles espèces végétales et animales risquent d'évincer celles d'origine.
Les scientifiques proposent ainsi de vérifier jusqu'en 2030 1.323 espèces suspectes en utilisant leur algorithme. Jusqu'en 2020 seront tout d'abord contrôlées les 207 espèces les plus potentiellement dangereuses. Sur cette liste figurent notamment la tortue de Floride, le robinier faux-acacia ou encore la perruche à collier.