Pékin précise ses accusations contre l’ex-chef d’Interpol

© AP Photo / Claude ParisMeng Hongwei
Meng Hongwei - Sputnik Afrique
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Meng Hongwei, président démissionnaire d’Interpol, aurait «accepté des pots-de-vin», peut-on lire dans un communiqué du ministère chinois de la Sécurité publique. Toujours selon le document, le Parti communiste ne tolérera «aucune négociation ni marchandage» dans cette affaire.

Les autorités chinoises accusent l'ancien président d'Interpol Meng Hongwei de corruption, a informé le ministère chinois de la Sécurité publique dans un communiqué. Cette décision a été prise lors de la réunion organisée ce lundi dans la cellule du Parti communiste chinois (PCC) du ministère.

A man passes an Interpol logo during the handing over ceremony of the new premises for Interpol's Global Complex for Innovation, a research and development facility, in Singapore September 30, 2014 - Sputnik Afrique
Interpol annonce avoir reçu la démission de son président Meng Hongwei avec effet immédiat
Selon le communiqué, M. Meng «a accepté des pots-de-vin et est soupçonné d'avoir enfreint la loi». Le texte ne précise toutefois pas si les accusations qui lui sont imputées le relèvent de ses fonctions ministérielles ou de celles qu'il exerçait à Interpol.

En réitérant sa détermination à faire respecter la discipline et les décisions du Parti communiste, le ministère a fait part de son intention de créer un groupe de travail afin de poursuivre M. Meng et ses associés, qui auraient également pu accepter des pots-de-vin.

«Il n'y a de place pour aucune négociation ni marchandage avec le parti», conclu le ministère.

Dimanche soir, Pékin a rompu le silence sur la disparition du chef d'Interpol en Chine. Le Comité central pour l'inspection disciplinaire du Parti communiste chinois a déclaré qu'une enquête avait été ouverte contre M. Meng, «soupçonné de violation de la loi». Plus tard, Interpol a annoncé avoir reçu la démission de son président.

Auparavant, Le Parisien avait écrit que Meng Hongwei, disparu après avoir quitté la France le 29 septembre dernier, se trouvait en Chine «sous enquête» pour avoir «favorisé une entreprise dans le cadre de l'obtention d'un marché de cybersécurité».

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