Commentant les propos du prince héritier saoudien qui a prédit dans une récente interview à l’agence Bloomberg le retrait de la Russie du marché pétrolier dans 19 ans, le premier adjoint au président du comité de la Douma (chambre basse du parlement russe) en charge de l’énergie, Igor Ananskikh, a pointé qu’il n’y avait aucune prémisse d’un tel scénario.
«C’est un doux rêve du prince, car il n’y a aucune prémisse au retrait de la Fédération de Russie du marché pétrolier. Les réserves le permettent, les compagnies investissent elles aussi activement des moyens dans le développement. Donc ici, on ne peut rien dire hormis que c’est une manifestation fantaisiste de sa volonté de voir une telle chose se produire», a souligné le parlementaire.
Se prévisions vont en outre à l’encontre avec d’autres pronostics concernant la Russie. Ainsi, l’OPEP a évalué en septembre dernier, dans son pronostic annuel World Oil Outlook (WOO) 2040, l’extraction russe à 10,3 millions de barils par jour entre 2017 et 2019, à 10,2 millions barils par jour en 2035 et à 10,1 millions de barils par jour en 2040.