Le Président syrien Bachar el-Assad a expliqué l'emballement politique autour de la province d'Idlib par la peur de l'Occident de voir ses projets ruinés.
«L'hystérie occidentale qui précède la bataille d'Idlib s'explique par le fait que c'est quelque chose de fatal pour eux parce que la victoire des Syriens dans ce conflit fera échouer leurs projets», a-t-il indiqué, cité par l'agence syrienne Sana.
Les Présidents russe et turc, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, s'étaient précédemment entendus à Sotchi afin de mettre en place une zone démilitarisée large de 15 à 20 km le long de la ligne de contact entre les forces gouvernementales et les groupes d'opposition armés dans le gouvernorat d'Idlib d'ici au 15 octobre. Les ministres de la Défense des deux pays ont signé de leur côté un mémorandum sur la stabilisation de la situation dans la zone de désescalade d'Idlib. Téhéran a constaté que l'accord de la Russie et de la Turquie sur la Syrie avait aidé à prévenir la guerre à Idlib.