Juncker appelle l’Europe à ne pas rompre avec la Russie

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En dépit des récents scandales et de la campagne d’espionite, la Russie reste un facteur clé de l’architecture de sécurité européenne, a indiqué Jean-Claude Juncker au journal Der Standard.

Malgré les récents événements liés à la présumée cyberattaque contre l'OIAC (Organisation pour l'interdiction des armes chimiques) dont la Russie est accusée par les Pays-Bas, l'Union européenne doit maintenir le dialogue avec Moscou pour préserver l'architecture de sécurité, estime le Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker.

«En dépit de tout notre mécontentement vis-à-vis de la Russie, qui augmente énormément en ces heures, nous devons à nouveau accepter le fait que, pour des raisons d'architecture de sécurité, nous devons rester en contact avec la Russie et, dans certains cas, agir ensemble. Je ne suis pas prêt pour une réprimande massive contre la Russie, même si je viens de publier à Bruxelles un communiqué dans lequel nous critiquons vivement ce qui se passe aux Pays-Bas. Mais je soutiens que vous pouvez garder votre sang-froid sans céder aux Russes», a-t-il indiqué dans une interview au journal autrichien Der Standard.

Auparavant, M.Juncker avait souligné qu'une architecture de sécurité durable ne pouvait pas être construite sans coopération avec la Russie.

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Moscou révèle ce qui se cache derrière les accusations de cyberattaques par les Pays-Bas
Le ministère néerlandais de la Défense a annoncé le 4 octobre que les services secrets des Pays-Bas avaient déjoué une cyberattaque contre l'OIAC, prétendument planifiée par quatre ressortissants russes. Selon la ministre Ank Bijleveld, ces suspects russes avaient été expulsés du pays le 13 avril et détenaient des passeports diplomatiques.

Moscou a qualifié ces accusations d'acte de propagande, soulignant que la «campagne d'espionite antirusse» nuisait aux relations bilatérales.

Le Canada et les États-Unis se sont ensuite joints aux accusations, prétendant que des hommes de la Direction générale de l'état-major des forces armées russes (anciennement Direction générale des renseignements, GRU) avaient tenté de lancer une série de cyberattaques, notamment contre l'Agence mondiale antidopage (AMA), l'entreprise Westinghouse et l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

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