Le Président Lyndon Johnson aurait sauvé le Vietnam d’une frappe nucléaire en 1968

© Sputnik / Accéder à la base multimédiaСолдат армии Соединенных Штатов Америки во вьетнамских джунглях. Вьетнамская война 1957-1975 годы. Репродукция с фотографии из немецкой газеты "Нойес Дойчланд".
Солдат армии Соединенных Штатов Америки во вьетнамских джунглях. Вьетнамская война 1957-1975 годы. Репродукция с фотографии из немецкой газеты Нойес Дойчланд. - Sputnik Afrique
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Le Vietnam a-t-il évité de connaître le sort de Hiroshima et Nagasaki grâce au Président Lyndon Johnson? Comme l’écrit The New York Times, se référant à des documents déclassifiés, de hauts gradés américains auraient cherché à mener une frappe nucléaire sur le Nord-Vietnam en 1968.

Se référant à des archives déclassifiées, le journal New York Times écrit que des généraux américains ont envisagé d’utiliser contre les forces nord-vietnamiennes l’arme nucléaire. Toutefois, indique le quotidien, le Président Lyndon Johnson a appris leurs intentions et a ordonné d’annuler l’opération. 

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Selon les documents auxquels se réfère The New York Times, en 1968, le commandant en chef des troupes américaines au Vietnam, William Westmoreland a lancé l’opération Fracture Jaw qui prévoyait l’acheminement d’armes nucléaires vers le Sud-Vietnam pour attaquer le Nord. 

Walt Rostow, conseiller pour les questions de sécurité nationale du Président, a appris l’existence de ces projets et prévenu M.Johnson. L’ordre a alors été donné de renoncer à cette opération, est-il indiqué. 

«Lorsqu’il a été mis au courant de l’élaboration de ce projet, il a été extrêmement déçu et a directement envoyé à Westmoreland, je suppose par le biais de Rostow, l’ordre d’annuler le programme», d’après Tom Johnson qui occupait à l’époque le poste de sous-secrétaire du 36e Président, cité par le journal.

Selon M.Johnson, le dirigeant américain craignait que la guerre au Vietnam ne dégénère en un conflit d’envergure qui impliquerait la Chine. 

«Johnson n’a jamais fait confiance à ses généraux. Il avait beaucoup de respect pour le général Westmoreland, mais ne voulait pas que ses généraux décident du cours de la guerre», a-t-il souligné. 

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