La libération d'Idlib suppose que les radicaux rendent les armes, a déclaré ce mardi le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, à la chaîne de télévision Al Mayadeen.
«La première étape de la libération d'Idlib est la remise des armes lourdes et moyennes par les radicaux en décembre au plus tard», a-t-il souligné.
Il a ajouté que les radicaux faisant partie des habitants d'Idlib y resteraient après le règlement de leur statut et leur inclusion dans le processus de réconciliation locale. Toutefois, les mercenaires étrangers devront quitter Idlib de la même manière qu'ils y sont venus.
En outre, la Turquie est tout à fait capable de remplir ses engagements concernant Idlib, a affirmé Walid al-Mouallem.
«Nous devons attendre le 15 octobre pour y voir plus clair, mais j'estime que la Turquie remplira ses engagements», a-t-il noté.
La Russie, l'Iran et la Turquie sont garants de la trêve en Syrie plongée dans un conflit armé depuis 2011.