«Nous préférons que cet accord soit mis en œuvre et que le problème soit réglé pacifiquement ou grâce à la réconciliation nationale. Mais pour rétablir son autorité, le gouvernement a le droit légitime d’utiliser d’autres moyens. Pourtant, nous ne voudrions pas arriver à cette phase.»
Le ministre syrien des Affaires étrangères a souligné que la zone démilitarisée à Idlib «assure les efforts militaires et la sécurité des gens, ces Syriens qui ont choisi ce chemin».
«Je ne dirais pas que cet accord est bien appliqué mais c’est un début», a-t-il indiqué.
«Ceux qui sont arrivés à Idlib y sont venus via la Turquie, c’est pourquoi les Turcs savent qui s’y trouve, comment ils s’y sont rendus et d’où ils viennent. Et il serait naturel qu’ils retournent dans leur pays.»
Le gouvernorat d'Idlib se trouve entre les mains des terroristes du Front al-Nosra* depuis 2015. Les membres de groupes radicaux qui avaient refusé de se rendre aux forces gouvernementales syriennes lors des opérations antiterroristes à Alep, à Homs et dans la Ghouta orientale ont été évacués par des couloirs humanitaires aux termes des accords sur la réconciliation.
*Organisation terroriste interdite en Russie